Stratégie data : le guide complet 2025

Publié par
Killian Drecq
Rédacteur

Comment mettre en place une stratégie data ? Les étapes de la collecte à l’analyse de données.

Une stratégie data est un plan structuré visant à collecter, organiser, analyser et exploiter les données d’une organisation pour atteindre des objectifs spécifiques. Elle permet de transformer les données brutes en insights actionnables, facilitant ainsi la prise de décisions, l’optimisation des processus et l’amélioration des performances commerciales.

Dans un monde où les données sont le nouvel pétrole, avoir une stratégie data solide n’est plus une option mais une nécessité. Que ce soit pour optimiser vos décisions, améliorer vos performances ou devancer la concurrence, une approche structurée des données est votre meilleur atout. Découvrez comment passer de la collecte brute à des insights actionnables pour propulser votre entreprise au top de sa croissance.

Définir des objectifs clairs et alignés avec la stratégie d’entreprise

Une stratégie data réussie commence par des objectifs clairs et alignés avec la vision globale de l’entreprise. Les données ne sont pas une fin en soi, mais un levier pour atteindre des buts stratégiques comme l’amélioration des décisions, la personnalisation des expériences clients, ou la réduction des coûts.

Objectifs et vision de la stratégie data

  1. Objectifs stratégiques
    • Alignez avec la vision et les priorités de l’entreprise : définissez pourquoi et comment les données seront utilisées pour soutenir les priorités de votre entreprise. Les objectifs doivent refléter les ambitions globales de votre organisation, comme améliorer l’expérience client, augmenter les revenus, ou réduire les coûts. Si votre entreprise vise à devenir un leader en satisfaction client, un objectif stratégique pourrait être d’analyser et de répondre aux feedbacks utilisateurs en temps réel.
    • Identifiez les défis ou opportunités clés et analysez les points de friction actuels ou les opportunités inexploitées. Un e-commerce peut constater un taux élevé d’abandon de panier et fixer un objectif de réduction de 20 % grâce à des données comportementales.
    • Formulez des objectifs SMART :
      • Spécifiques : l’objectif est clairement défini.
      • Mesurables : un KPI précis permet d’évaluer sa réussite.
      • Atteignables : il est réaliste compte tenu des ressources disponibles.
      • Pertinents : il est aligné sur les besoins de l’entreprise.
      • Temporels : il inclut une échéance.
      • Exemple : "Réduire le taux de churn de 15 % en 12 mois grâce à une meilleure segmentation client.

*Source : https://smart-visibilite.fr/2020/06/24/objectif-smart/*

  1. KPIs associésLes KPIs permettent de mesurer l’efficacité de la stratégie data. Comment choisir les bons KPIs ?
    • Chaque KPI doit correspondre directement à un objectif stratégique pour en mesurer l’avancement.
    • Un bon KPI doit permettre d’identifier des actions concrètes.
    • Différenciez les KPIs primaires et secondaires :
      • Les KPIs primaires évaluent directement l’atteinte de l’objectif (ex. : taux de conversion).
      • Les KPIs secondaires permettent d’approfondir l’analyse (ex. : taux d’ouverture des emails dans une campagne de nurturing).
    • Adaptez vos KPIs au cycle de vie et au contexte de votre entreprise. Acquisition pour une startup, rétention pour une entreprise mature ; la startup peut suivre le CAC, tandis que l’entreprise bien établie priorisera la LTV.
    Les KPIs ont un impact direct dans votre gestion et optimisation de vos ressources. Voici trois exemples :
    • Les modèles prédictifs utilisent des données historiques pour anticiper des événements futurs (ex. : prédire les ventes ou identifier les leads susceptibles de partir). Un modèle précis permet d’optimiser les actions ciblées, comme des campagnes de rétention pour les clients à risque.
    • Les dashboards consolident les données en temps réel pour fournir une vue d’ensemble rapide et claire. Les responsables peuvent réagir plus rapidement aux tendances, comme ajuster les stocks ou rediriger les efforts marketing.
    • Segmenter les consommateurs consiste à les regrouper selon des caractéristiques communes (âge, comportement d’achat, localisation). Une meilleure segmentation améliore l’efficacité des campagnes, augmentant les conversions et maximisant la valeur client (LTV).
  2. Impact attendu
  3. Les données doivent générer des résultats concrets, comme une meilleure efficacité opérationnelle, de nouveaux revenus issus d’une meilleure segmentation client, ou encore une optimisation des coûts via une gestion plus fine des stocks.

Questions clés à se poser

Pour aligner la stratégie data avec la stratégie business, il est essentiel de répondre à ces questions fondamentales :

  1. Quels résultats voulons-nous obtenir ?Cherchez-vous à réduire les coûts ? Améliorer l’expérience client ? Identifier de nouvelles opportunités commerciales ?
    • Exemple : une PME peut vouloir réduire son taux de churn en utilisant des données pour anticiper les départs clients.
  2. Quelles décisions seront guidées par les données ?Identifiez les processus clés où les données joueront un rôle déterminant.
    • Exemple : dans un contexte de supply chain, les données peuvent être utilisées pour optimiser les prévisions de demande et éviter les ruptures de stock.

Exemple pratique : stratégie data pour la personnalisation client

Une entreprise de services en ligne souhaite personnaliser son expérience utilisateur pour augmenter la rétention.

  • Alignement : cet objectif soutient la mission de l’entreprise de "placer le client au cœur de ses services".
  • Objectif : adapter les services proposés en fonction des habitudes d’usage des cibles.
  • KPIs : augmentation du taux de satisfaction client de 20 % et réduction du churn de 15 %.
  • Impact attendu : une fidélité accrue et une augmentation de la valeur vie client (LTV).

Collecte et gestion des données

La collecte et la gestion des données sont des étapes fondamentales pour bâtir votre stratégie data. Elles garantissent que les données disponibles sont non seulement exploitables, mais aussi adaptées aux besoins stratégiques de l’entreprise. Voici les principaux éléments à considérer :

Sources de données

Les données proviennent de multiples canaux internes et externes, chacun offrant des insights spécifiques.

  • CRM (Customer Relationship Management) : données clients, historiques d’achat, interactions commerciales.
  • ERP (Enterprise Resource Planning) : données financières, gestion des stocks, suivi des commandes.
  • Réseaux sociaux : feedback client, tendances, mentions de la marque.
  • IoT (Internet of Things) : données en temps réel issues de capteurs, machines, ou objets connectés.

Exemple pratique : une entreprise e-commerce peut combiner les données de son CRM pour personnaliser les recommandations et celles de ses réseaux sociaux pour identifier les tendances émergentes.

*Source : https://www.cartelis.com/blog/creer-datawarehouse/*

Qualité des données

La qualité des données est essentielle pour garantir des analyses fiables. Elle repose sur trois critères principaux :

  1. Précision : les données doivent refléter la réalité sans erreur.
  2. Complétude : les jeux de données doivent être complets pour éviter des biais.
  3. Cohérence : les données doivent être alignées entre différentes sources et systèmes.

Exemple pratique : une base client contenant des adresses email incorrectes ou manquantes impactera l’efficacité des campagnes promotionnelles.

Volume de données

Le volume fait référence à la quantité totale de données à gérer. Cela peut varier d’une petite base de milliers de lignes à des infrastructures stockant des terabytes ou des millions d’enregistrements. Les entreprises doivent choisir des solutions adaptés à leur volume, comme Snowflake ou BigQuery pour les gros volumes.

Exemple pratique : une entreprise SaaS peut gérer des bases de données clients limitées, tandis qu’un acteur IoT traite des millions de données par jour issues de capteurs.

Fréquence de mise à jour

La fréquence à laquelle les données sont rafraîchies dépend des besoins spécifiques de l’entreprise :

  • En temps réel : pour des décisions critiques, comme le suivi des transactions financières.
  • Quotidiennement : pour des rapports réguliers, comme le suivi des ventes journalières.

Exemple pratique : un système de monitoring IoT pour une usine nécessite des données en temps réel, tandis qu’un tableau de bord de performance marketing peut se contenter d’une mise à jour quotidienne.

Types de données

Les données se présentent sous différentes formes, chacune nécessitant une gestion spécifique :

  • Structurées : bases de données organisées en colonnes et lignes (ex. : fichiers Excel, SQL).
  • Non structurées : données comme les vidéos, images, ou emails.
  • Semi-structurées : formats comme JSON ou XML contenant des métadonnées mais sans structure rigide.

Exemple pratique : un service de streaming traite des données structurées (abonnés, temps de visionnage) et non structurées (contenu vidéo).

Une collecte et une gestion rigoureuses des données permettent de poser les bases solides pour des analyses pertinentes et des décisions éclairées. En identifiant vos sources, en assurant la qualité, et en gérant efficacement les volumes et types de données, vous maximisez la valeur stratégique des informations disponibles.

Gouvernance et sécurité des données

Une stratégie data efficace repose sur une gouvernance solide et des mesures de sécurité rigoureuses. Ces deux piliers garantissent que les données sont utilisées de manière éthique, conforme aux lois, et protégées contre les menaces. Voici les éléments clés à intégrer :

Réglementations applicables

Respecter les lois et normes en vigueur est essentiel pour éviter des sanctions juridiques et préserver la confiance des utilisateurs. En Europe, vous devrez vous pencher sur le respect du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) : ce sont les obligations pour les entreprises traitant des données de citoyens européens (ex. : consentement explicite, droit à l’effacement).

Exemple pratique : une entreprise internationale doit s’assurer que ses plateformes de collecte de données, comme Google Analytics, sont configurés pour respecter le RGPD (anonymisation des IP).

Protocole de sécurité

Mettez en œuvre des mesures de protection pour garantir l’intégrité et la confidentialité des données que vous traitez :

  1. Cryptage : les données sensibles (ex. : informations bancaires) doivent être chiffrées en transit et au repos.
  2. Authentification forte : utilisation d’identifiants robustes et d’une double authentification (2FA) pour accéder aux plateformes.
  3. Pare-feu et monitoring : protection contre les accès non autorisés et détection des activités suspectes.

Exemple pratique : une plateforme SaaS implémente un cryptage AES-256 et une authentification forte pour sécuriser ses données clients.

Accès aux données

Définir des rôles et des permissions claires pour limiter l’accès aux données sensibles uniquement aux utilisateurs autorisés. Les rôles types sont :

  • Data owner : responsable de la gestion d’un jeu de données.
  • Data analyst : accès aux données pour effectuer des analyses, sans pouvoir les modifier.

Exemple pratique : un CRM configure des droits d’accès pour que seuls les responsables des ventes puissent modifier les informations des clients.

Traçabilité des données

Garantir une traçabilité complète des actions effectuées sur les données pour détecter les anomalies et respecter les exigences réglementaires. La traçabilité permet de renforcer la transparence et de répondre rapidement à des incidents ou des audits. Les lois comme le RGPD ou le CCPA exigent de documenter qui accède aux données, pourquoi et comment elles sont utilisées; en cas d’audit ou de litige, une traçabilité complète permet de démontrer le respect des obligations légales. Les logs permettent d’identifier rapidement des comportements suspects ou des accès non autorisés (ex. : tentative de modification d’un fichier sensible). Cela renforce la capacité à réagir en cas de violation de données.

Comment établir cette traçabilité ?

  1. Mettre en place des logs d’auditLes logs enregistrent toutes les actions effectuées sur les données, telles que :
    • Consultations : qui a accédé aux données et quand ?
    • Modifications : quelles données ont été changées et comment ?
    • Suppressions : qui a supprimé quelles données et pourquoi ?
  2. Centraliser et stocker les logs : utilisez des logiciels comme Splunk, ELK Stack ou AWS CloudTrail pour collecter et analyser les logs en un seul endroit. Et assurez-vous que les logs sont protégés contre les manipulations ou suppressions non autorisées.
  3. Configurer des alertes automatisées : en cas d’accès suspect (ex. : un utilisateur tente de consulter des données auxquelles il n’a pas droit), des alertes peuvent être générées.
  4. Rendre les actions traçables : associez chaque action à un utilisateur ou à un processus spécifique via des identifiants uniques.

Une gouvernance bien pensée et des mesures de sécurité robustes ne sont pas seulement des obligations légales, mais aussi des garanties pour optimiser l’exploitation des données en toute sérénité. En combinant respect des réglementations, contrôle des accès, et protection proactive, vous sécurisez un atout majeur pour votre entreprise.

Infrastructure et outils

Établir une infrastructure adaptée et choisir les bonnes méthodes sont des étapes cruciales pour exécuter votre stratégie data. Ces éléments assurent la collecte, le stockage, l’analyse et l’intégration des données tout en garantissant leur accessibilité et leur exploitation optimales.

Plateformes de stockage

Source : https://www.artefact.com/fr/blog/big-data-platform-a-foundation-for-data-solutions-guidelines-for-a-future-proof-and-purpose-built-platform/

Le stockage des données est la base de toute infrastructure. Le choix entre des solutions dématérialisées et on-premise dépend des besoins spécifiques de l’entreprise.

  • Cloud : elles permettent de stocker des données sur des serveurs distants accessibles via Internet, offrant flexibilité et scalabilité. Flexible, évolutif, et souvent plus économique pour les entreprises en croissance.
    • Exemples : Amazon S3, Google Cloud Storage, Microsoft Azure.
  • On-premise : elles stockent les données localement sur des serveurs situés au sein de l’entreprise, offrant un contrôle total mais nécessitant des investissements en maintenance et en infrastructure. C’est plus adapté aux organisations nécessitant des exigences élevées en matière de sécurité concernant leurs données, comme les institutions financières.
    • Exemple : serveurs physiques utilisant des systèmes comme Dell EMC ou NetApp.
  • Hybrid : elles combinent les avantages des solutions cloud et on-premise, permettant de stocker des données sensibles en interne tout en utilisant le stockage en ligne pour des opérations nécessitant de la flexibilité, comme l’analyse à grande échelle.
    • Exemple : une PME utilise un cloud pour ses opérations quotidiennes et un stockage on-premise pour ses données sensibles.

Outils d’analyse

Les outils d’analyse transforment les données brutes en insights exploitables grâce à des visualisations, des modèles prédictifs, ou des rapports.

  • BI (Business Intelligence) : ce sont l’ensemble des dispositifs et processus qui transforment des données structurées en rapports, tableaux de bord et visualisations pour faciliter la prise de décision. Power BI, Tableau, Looker.
    • Exemple : une entreprise peut utiliser la BI pour suivre ses ventes mensuelles et identifier les produits les plus performants.
  • Analyse avancée : l’analyse avancée va au-delà des simples rapports descriptifs en utilisant des techniques statistiques, des modèles prédictifs et prescriptifs pour anticiper des résultats ou recommander des actions. Par exemple, un modèle d’analyse avancée peut prédire quels clients risquent de churner et proposer des stratégies pour les fidéliser. Python, R, ou SAS pour les analyses prédictives et prescriptives.
    • Exemple : utiliser Python avec une bibliothèque comme Pandas pour détecter les tendances de vente.
  • Big Data : le Big Data fait référence au traitement et à l’examen de grandes quantités de données variées (structurées et non structurées) en temps réel ou quasi-réel. Hadoop, Apache Spark pour traiter de grands volumes de données.
    • Exemple : une entreprise de streaming peut analyser des millions de données d’utilisateurs pour recommander des contenus adaptés en temps réel.

Technologies d’intégration

Les technologies d’intégration connectent les différentes sources de données pour les centraliser et les exploiter.

  • Middleware : c’est un logiciel qui sert d’intermédiaire entre différentes applications ou systèmes pour permettre leur communication et intégration.
    • Exemple : un middleware comme Talend ou Mulesoft peut connecter un CRM à une plateforme de messagerie pour automatiser l’envoi de messages clients, en traduisant les données entre les deux dispositifs.
  • APIs (Application Programming Interface) : c’est un ensemble de règles et de protocoles qui permet à deux applications de communiquer directement entre elles.
    • Exemple : une API de paiement comme Stripe permet à une boutique en ligne de traiter des transactions en se connectant à son système de manière sécurisée et standardisée.

Architecture des données

Source : https://www.linkedin.com/pulse/data-warehouse-vs-lake-lakehouse-mesh-ashish-bijawat/

L’organisation des données au sein de l’infrastructure est essentielle pour optimiser leur accessibilité et leur traitement.

  • Data Lake : un Data Lake est conçu pour stocker de grandes quantités de données brutes, qu’elles soient structurées, semi-structurées ou non structurées. Il est idéal pour des analyses flexibles et non structurées, notamment dans des projets de Big Data ou de Machine Learning.
    • Exemple : une entreprise IoT utilise un Data Lake pour analyser des flux de données en temps réel sans avoir besoin de les organiser immédiatement.
  • Data Warehouse : en revanche, un Data Warehouse est destiné à des analyses structurées et des rapports BI (Business Intelligence). Les données y sont nettoyées, organisées et optimisées pour répondre à des besoins spécifiques comme le reporting ou le suivi de performances.
    • Exemple : une entreprise e-commerce utilise un Data Warehouse pour consolider ses ventes, ses inventaires et ses données publicitaires en générant des tableaux de bord et suivant ses KPIs en temps réel.
  • Data Mesh : architecture décentralisée dont les données sont gérées par des équipes ou des domaines fonctionnels (marketing, finance, produit) qui en ont la responsabilité, tout en respectant des standards communs pour garantir leur interopérabilité.
    • Exemple : dans une organisation utilisant un Data Mesh, l’équipe marketing peut gérer et partager ses données via des APIs avec l’équipe produit, permettant une collaboration plus rapide et autonome.

Automatisation

L’automatisation simplifie et accélère le traitement des données en réduisant l’intervention humaine.

  • Processus automatisés : collecte, transformation, et analyse des données grâce à des workflows programmés. C’est l’idéal pour exécuter des tâches répétitives ou complexes sans intervention humaine.
    • Exemple : un processus automatisé peut envoyer des rapports de ventes hebdomadaires à une équipe grâce à des outils comme Zapier ou Power Automate, économisant ainsi du temps et réduisant les erreurs.
  • Exploitation IA/ML : modèles de Machine Learning pour des analyses prédictives ou des recommandations automatisées.
    • Exemple pratique : utiliser un modèle ML pour prédire le churn client et déclencher une campagne de rétention automatique.

En combinant une infrastructure adaptée et des outils performants, les entreprises peuvent maximiser la valeur de leurs données tout en optimisant leurs opérations. Le choix des technologies dépendra de leur volume de données, de leurs besoins analytiques et de leurs objectifs stratégiques.

Analyse des données

L’analyse des données est une étape cruciale pour transformer des informations brutes en insights exploitables. Elle permet d’éclairer les décisions stratégiques, d’optimiser les opérations et d’identifier de nouvelles opportunités. Voici les éléments clés d’une évaluation efficace :

Techniques analytiques

Les données peuvent être analysées de différentes manières en fonction des besoins :

  1. Statistiques descriptives : étude des données historiques pour comprendre les tendances passées.
    • Exemple : identifier les pics de ventes mensuels sur une période d’un an.
  2. Analyse prédictive : emploi de modèles basés sur des données passées pour anticiper les résultats futurs.
    • Exemple : prédire quels produits seront les plus demandés pendant une saison donnée.
  3. Analyse prescriptive : recommandations d’actions optimales basées sur les insights.
    • Exemple : proposer une campagne promotionnelle pour les segments à risque de churn.
  4. Big Data et Machine Learning : analyse massive et automatisée pour découvrir des corrélations complexes.
    • Exemple : un moteur de recommandation qui ajuste les suggestions en temps réel sur un site e-commerce.

Cas d’usage principaux

Les analyses de données trouvent leur application dans de nombreux domaines :

  1. Prédiction des ventes : anticiper les performances en fonction des tendances passées et des saisons.
    • Exemple : un SaaS utilise des données historiques pour prévoir l’impact d’une offre promotionnelle.
  2. Segmentation client : identifier des groupes homogènes pour personnaliser les actions marketing.
    • Exemple : une marque peut cibler différemment ses acheteurs réguliers et ses nouveaux clients avec des offres spécifiques.
  3. Optimisation des coûts : identifier les inefficacités dans la chaîne d’approvisionnement ou les dépenses.
    • Exemple : une entreprise peut analyser ses chaînes d’approvisionnement pour choisir le fournisseur le plus rentable ou ajuster ses stocks en fonction de la demande.

Visualisation des données

Représenter les données de manière claire et interactive aide à mieux comprendre les insights et à les partager.

  • Dashboards dynamiques : c’est un tableau de bord interactif qui affiche des données actualisées en temps réel ou à intervalles réguliers. Il permet de visualiser des KPIs et des tendances clés à l’aide de graphiques, de diagrammes ou de cartes, tout en offrant la possibilité de filtrer ou d’explorer les données.
    • Exemple : un tableau de bord Power BI qui suit en temps réel les ventes, le churn et le CAC.
  • Graphiques spécifiques :
    • Courbes : pour analyser des tendances dans le temps.
    • Heatmaps : pour visualiser des zones de performance ou de trafic.
    • Diagrammes circulaires : pour montrer des répartitions (ex. parts de marché).
  • Outils courants : Tableau, Power BI, Google Data Studio.

Collaboration interservices

Pour maximiser la valeur des données, elles doivent être partagées et exploitées entre différents départements.

  • Exemple :
    • Marketing : analyse des segments client pour personnaliser les campagnes.
    • Sales : utilisation des insights pour prioriser les prospects les plus qualifiés.
    • Produit : intégration des feedbacks utilisateur pour améliorer les fonctionnalités.
  • Processus collaboratifs :
    • Réunions régulières pour discuter des insights clés.
    • Solutions partagées pour centraliser les données (ex. : un Data Warehouse commun).

Une inspection efficace combine des techniques adaptées, des visualisations claires et une collaboration active entre les services. En appliquant ces principes, les organisations transforment les données en un levier puissant pour atteindre leurs objectifs stratégiques et opérationnels.

FAQ - L’article est déjà sur optimisé sans la FAQ je ne la prend pas en compte pour mon retour

1. Qu'est-ce qu'une stratégie data ?

Une stratégie data est un plan structuré visant à collecter, gérer, analyser et exploiter les données d’une entreprise pour atteindre des objectifs spécifiques. Elle permet de transformer les données brutes en insights exploitables pour optimiser la prise de décisions et les performances commerciales.

2. Pourquoi une stratégie data est-elle importante pour une entreprise ?

Une stratégie data permet aux entreprises de prendre des décisions éclairées basées sur des données fiables, ce qui améliore leur compétitivité et leur efficacité. Elle optimise les processus internes, identifie des opportunités de croissance, et garantit que l’entreprise respecte les réglementations en matière de données, comme le RGPD. Sans une stratégie data, une organisation risque de mal exploiter son potentiel et de perdre en agilité face à ses concurrents.

3. Quels sont les éléments clés d'une stratégie data ?

Une stratégie data repose sur plusieurs éléments fondamentaux. Elle commence par des objectifs clairs, alignés avec la vision globale de l’entreprise, pour guider toutes les actions. La gouvernance joue un rôle central en assurant la qualité, la sécurité, et l’éthique dans l’utilisation des données. L’infrastructure, incluant le stockage, l’intégration et l’automatisation, est essentielle pour centraliser et gérer efficacement les informations. Enfin, l’analyse des données permet de transformer ces dernières en insights exploitables, tandis que le suivi des performances grâce à des KPIs adaptés garantit que la stratégie reste efficace et pertinente.

4. Comment mettre en place une stratégie data efficace ?

Commencez par définir des objectifs stratégiques qui répondent aux priorités de votre entreprise. Identifiez et collectez les données pertinentes, puis centralisez-les dans une infrastructure adaptée, comme un Data Warehouse ou un Data Lake. Ensuite, mettez en place une gouvernance solide pour assurer la qualité, la sécurité et la conformité des données. Utilisez des outils d’analyse avancés pour extraire des insights exploitables et mesurez régulièrement vos performances à l’aide de KPIs bien définis. Enfin, ajustez votre stratégie en continu en fonction des résultats obtenus et des évolutions du marché.

5. Quels outils sont recommandés pour la gestion des données ?

La gestion des données nécessite des outils adaptés pour chaque étape du processus. Pour le stockage, des solutions comme Amazon S3, Google Cloud ou Snowflake offrent flexibilité et scalabilité. Pour l’analyse, des plateformes comme Tableau, Power BI, ou des langages comme Python permettent de transformer les données en insights clairs. L’intégration des données entre différents systèmes peut être gérée avec des outils comme Talend, Mulesoft ou Zapier. Enfin, pour garantir une gouvernance efficace, des solutions comme Collibra ou Alation sont idéales pour superviser et sécuriser l’ensemble des données. Ces outils combinés assurent une gestion optimale des données au service des objectifs de l’entreprise.

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Charlotte Nowak

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